Billets qui ont 'Better Call Saul' comme oeuvre.

Champagne bis !

Bu un peu trop de mousseux à jeun pour fêter le fait que je suis embauchée dans une petite boîte et que je vais pouvoir plaquer ma dém' dans mon grand groupe. Et dans ta face, le chef qui ne comprend pas que je ne vais pas attendre (comme lui) la retraite à me décomposer sur place d'ennui et d'exaspération (enfin bon, lui n'est pas du style à beaucoup s'exaspérer).

Better Call Saul, S4E8, ma préférée. Il faut sauver le soldat Babineaux. Tellement de fantaisie, de folie, de travail et de préparation.

Better Call Saul

Cela faisait longtemps que je voyais ce titre sur Netflix. Je l'évitais: à quoi bon regarder quelque chose inspiré de Breaking Bad, forcément moins bon que Breaking Bad?

Un ami m'avait dit que c'était quasi meilleur que Breaking Bad (conversation en allant à Bruges, mars 2019). Je ne l'avais pas cru mais j'avais conservé la remarque en tête.

Je viens de m'avaler les cinq saisons disponibles.
En réalité cela n'a pas grand chose à voir avec Breaking Bad. Le personnage hésite entre le cocker triste et le clown endiablé, sans que l'on sache s'il s'agit de caractéristiques intrinsèques au personnage ou d'une évolution des scénaristes au fur à mesure de l'écriture et de la réception par le public (cinq saisons, c'est quatre périodes de retours des téléspectacteurs à chaque interruption).

C'est inattendu, très animé, jouissif, avec quelque chose du génie américain tel que je l'imagine, la gouaille et la débrouillardise de Tom Sawyer ou Huckleberry Finn (qu'il faudra que je relise car mes souvenirs remontent à quarante ans).

Le mot qui convient : Shenanigans !



Photo d'une vitrine de Portland, Maine, jour de Noël 2015: «l'amitié s'enracine solidement dans l'alcool, les sarcasmes, le scabreux et les magouilles», description exacte des relations entre Jimmy et Kim.

Il fait froid

Grégoire de Nysse.
Repassage devant Better call Saul saison 4.

Passé la fin de la soirée à mettre des vidéos sur FB. Il y a un an je me suis inscrite en autoentrepreneur et je gère la comm d'une association (en free-lance, pas en tant que bénévole de l'assoc: je n'en fais pas partie. C'est bizarre, la gestion des vidéos sur les pages pro de FB. On devine en creux la concurrence avec Youtube).

Je me souviens de la tête de Nathan quand j'avais dit que je voulais voyager en bus à l'intérieur des Etats-Unis. Il avait eu l'air profondément choqué: «Je ne connais personne qui voyage en bus!»
J'avais insisté: «Mais si, ça arrive tout le temps dans les films. Je voudrais avoir un aperçu de la vraie vie des vrais gens».
Il avait eu l'air dégoûté. «Les gens que je connais voyagent en avion ou en voiture».
J'avais eu l'impression que c'était une affaire de classe sociale, qu'il ne fallait pas déroger.

Depuis je compte les films où je vois des personnages se déplacer en bus à l'intérieur des Etats-Unis: Promised Land, la série Flesh and bones, et maintenant Better Call Saul.
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